Qui sommes-nous?

Membres: Florence de Andia, Colette Blanchet, Françoise Rouillon, Sylvie Vallery-Masson

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Le Théâtre de l’Ombrelle est une compagnie jeune public, qui réalise des spectacles de théâtre d’ombre et musique depuis 1981. C’est un théâtre issu de la danse, du graphisme et d’un travail sur la lumière et la couleur.

Ombre – Elles 1975. C’est la rencontre de trois femmes: Florence de Andia, Colette Blanchet, Sylvie Vallery-Masson qui ont mis en commun leurs expériences de graphistes et de danseuses, pour expérimenter à partir d’une technique traditionnelle, le théâtre d’ombre. Depuis 1977, elles créent et jouent des spectacles, principalement en direction du jeune public. En 1986, Françoise Rouillon, marionnetiste et comédienne rejoint la compagnie.

Une expression visuelle et poétique Dès le début, le Théâtre de l’ombrelle s’inspire de formes artistiques contemporaines (danse, peinture, cinéma…) tout en gardant la fraicheur et la naïveté propres au théâtre d’ombre. Plusieurs disciplines se mélangent: danse, mime, travail sur les masques, les marionnettes, les objets, recherches graphiques et plastiques avec les décors, jeux de lumière et de couleur.

Un théâtre gestuel Le Théâtre de l’Ombrelle tire son originalité de son travail corporel en ombre. Il se situe à mi-chemin entre le théâtre de marionnettes et le théâtre d’acteur. C’est un théâtre gestuel: en ombre, chaque geste est signifiant et la forme, c’est-à-dire l’attitude du corps, est essentielle. Derrière l’écran, le comédien «donne vie» à son ombre, la «fait jouer», conscient de cette ambiguité de perçoit le spectateur: est-ce une marionnette ou est-ce une personne vivante? La toile devient pour l’acteur ce support magique qui permet à la fois de se voir et d’être vu du public. Le plus souvent, les comédiens utilisent des masques: les masques d’ombre sont plats, de profil; leur utilisation développe une technique de jeu particulière. Les silhouettes sont projetées sur des grands écrans au sol; les projecteurs sont placés à trois ou quatre mètres derrière les écrans, leur permettent de grossir, de rapetisser, d’apparaître, de disparaître… L’originalité des décors, la diversité des sources lumineuses, créent une atmosphère particulière.

La lumière apprivoisée L’émotion naît de la qualité «magique» de la lumière, qui sort des ténèbres pour donner vie à des ombres animées. Tamisée, colorée, masquée, dédoublée, déplacée, décomposée… elle devient une «matière artistique» vivante et expressive qui permet de suggérer des ambiances, de composer des tableaux, de créer des illusions. Et la magie opère; les ombres se déforment et se morcellent, les objets se dédoublent, se métamorphosent. La réalité bascule dans l’imaginaire.

Un théâtre d’ombre musical Pour chaque spectacle, un compositeur conçoit la musique et les ambiances sonores en fonction des situations et des images. Ce travail se fait au fur et à mesure de l’élaboration du spectacle, en étroite collaboration avec la compagnie. Pour le «Chevalier au Lion», trois chanteurs a cappella interprètent en avant-scène des chants polyphoniques composés par Anne-Marie Deschamps. Pour «Ouvre-moi la porte», un pianiste devant les écrans, interprète des morceaux d’Erik Satie et accompagne les images dans l’esprit des projections du cinéma muet. Dans «Chasseurs de lune», un joueur de kora, musicien et conteur, Lamine Konté, nous transporte au plus profond de l’Afrique. Dans «Mozart, côté cours», une chanteuse lyrique et un pianiste font découvrir aux enfants la musique de ce jeune prodige. Enfin, dans «L’éléphant dans le noir», des musiciens turc et serbe, présents sur scène entrainent les spectateurs dans une ambiance musicale balkanique et orientale.