Le Prince Tigre
Création 2009 | Public à partir de 3 ans | Durée 60mn | Dossier | Fiche technique | Conditions financières Vidéo
En Extrême Orient, au cœur de la forêt… un conte émouvant sur la sagesse asiatique, inspiré du livre de Chen Jiang Hong, édité à l’Ecole des Loisirs.
«La tigresse pleure la mort de ses petits. Des chasseurs sont venus et les ont tués. Depuis ce jour elle va et vient, le coeur empli de haine et de chagrin, et rôde autour des villages; un soir elle attaque. Elle détruit les maisons, dévore les hommes et les bêtes… Sur le conseil du devin, le roi, pour apaiser sa colère, lui donne son fils. Wen, jeune prince de sept ans, quitte alors ses parents et la vie raffinée du Palais pour aller vivre dans la nature sauvage en compagnie de la tigresse…» Une réflexion sur la séparation et l’apprentissage. A son retour, Wen retrouve sa famille, enrichi de nouvelles connaissances. Il va développer son intuition, sa confiance, et sa compréhension de la Nature, qualités qui complètent son éducation d’enfant roi. Comme son père, il détient l’autorité et à présent l’humilité et le courage.
La scénographie Des grandes silhouettes sont jouées en ombre derrière l’écran par des acteurs masqués sous l’apparence d’une Femme-Renard, d’un Devin au double visage, de Wen l’ enfant tranquille… Leurs visages deviennent des formes aux contours très épurés et leurs gestes sont stylisés. Les personnages sont transposés en marionnettes pour les plans éloignés. La tigresse, souvent en très gros plan est une silhouette corporelle: sa taille est surdimensionnée pour contraster avec celle de l’enfant. Elle est représentée parfois par une simple tête à l’énorme mâchoire, une grosse patte, un gros dos… Des lampes mobiles ornées de pochoir permettent de réaliser des figures en lumière et en couleur: par exemple, les yeux du tigre brillant dans la nuit ou sa tête déformée par la colère..
Des décors et des costumes Une grande ombrelle de Chine et des décors inspirés des peintures traditionnelles d’Asie. Des supports transparents sont peints au pinceau ou à l’encre, et sont ensuite projetés dans des espaces visuels créant différents cadrages comme ceux des bandes dessinées. Elles mettent en valeur les courbes des costumes, des postures et la grâce des gestes inspirés des estampes.
La musique, la bande son Une jeune musicienne, flûtiste, chanteuse et bandéoniste, crée l’univers sonore de la pièce en direct. A ses mélodies originales se mêlent, bruitages, sons et parfois des pédales d’effet, afin de rendre pleinement la texture du conte.
Le dispositif scénique Au jardin, une grande ombrelle Chinoise pour abriter la musicienne et ses instruments: flûtes traversières, flûtes en bambou, bandonéon, et divers objets. Au centre, un grand écran de papier pour les personnages en ombre et les décors projetés.